Dans le vignoble nantais, au Loroux-Bottereau (Loire-Atlantique, 8 000 hab.), Samuel Ménard vit ses premiers mois d’élu aux sport, avec la volonté légitime d’insuffler un vent de nouveauté. Depuis quelques mois et conformément à sa feuille de route, il planche sur la création d’un office des sports (OS). « Nous avons déterminé le besoin de bénéficier d’une structure transverse pour créer du lien entre les associations. Un OS nous a semblé avoir du sens par rapport à la taille de notre commune ». La structure prend forme, avec l’objectif de déposer les statuts en septembre, à l’occasion du forum des associations. En attendant, il est question de « co-construction, avec un comité citoyen et un autre composé des représentants des associations sportives et même au-delà, avec jeunes et des aînés notamment. Nous sommes vraiment sur un enjeu de transversalité pour que les clubs se parlent et mutualisent des moyens et/ou des ressources ».
Instance de dialogue entre les associations
Mêmes ambitions du côté de Villers-sur-Mer (Calvados, 2 600 habitants) où le nouveau maire Thierry Granturco a rapidement déploré « le manque de dialogue entre les clubs. Avec notamment des incohérences et des embouteillages au niveau des calendriers. Des initiatives pourraient aussi être mises en place pour faire découvrir plusieurs sports à des jeunes ». La création de l’office des sports est également « poussée par des infrastructures, surdimensionnées par rapport à la taille de la ville : un vaste pôle nautique, 20 courts de tennis, un stade municipal de football digne du niveau National… Il s’agit clairement d’associer les utilisateurs et donc les licenciés aux réflexions concernant la politique sportive ». Aux yeux de l’élu, « le développement, la maintenance et l’utilisation de ces équipements figureront au cœur des discussions. Il est important que les dirigeants se rendent compte que nous ne pouvons pas tout faire en même temps, qu’ils comprennent le phasage des investissements ».
Recruter des bénévoles…
La gestion des créneaux des différents équipements figure également au menu des statuts de l’office villersois. « En présence quand même de représentants de la mairie », glisse l’édile. Au Loroux-Bottereau, Samuel Ménard voit en cet office, « une instance de dialogue et une force de propositions » sur la thématique des créneaux donc, comme celle de la répartition des subventions. « La création de cette nouvelle association ne diminuera pas le budgets des autres clubs sportifs », rassure-t-il répondant au passage à une préoccupation de dirigeants. Et à l’heure où la reprise sportive se prépare, il « est persuadé que l’office constituera aussi un levier pour capter du bénévolat et le promouvoir. Les clubs en ont besoin ». Le futur office également, ne serait-ce que pour constituer son premier bureau à la rentrée…
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