La nouvelle salle du palais des sports baptisée "René-Alauze" - Midi Libre

Président, entraîneur, marqueur-chronométreur, arbitre… René Alauze a pendant 25 ans donné tout son temps libre au basket. C’est grâce à lui, fondateur du club, que Castelnau basket est devenu aujourd’hui une place forte du basket régional. La Ville a décidé de mettre à l’honneur cet homme humble et discret en nommant la nouvelle salle du palais des sports "René-Alauze". Rencontre.

René Alauze, racontez-nous vos débuts de basketteur.

J’ai commencé le basket à l’âge de 14 ans et j’ai joué jusqu’à 40 ans. J’ai évolué jusqu’au niveau de Nationale 4. J’ai longtemps joué à Frontignan puis avec IBM à Montpellier. Dans le cadre de la MJC de Castelnau, Jimmy Goulette faisait jouer des enfants au basket. Je me suis rapproché de lui et j’ai pris la suite. Pendant trois ans, j’ai animé une école d’initiation au basket, de 1976 à 1979. En 1979, j’ai engagé une équipe en championnat départemental benjamine. C’est parti de là !

Le club de Castelnau démarrait son histoire…

Oui, quelle aventure ! À l’époque la concurrence était rude. J’ai peiné au début, les meilleurs éléments partaient tout de suite. Et peu à peu, on a augmenté les effectifs. Au début, il n’y avait que la halle des Perrières que l’on partageait avec d’autres activités, après il y a eu la salle Jean-Moulin et puis il y a eu la construction du palais des sports. Au début des années 2 000, nous étions à plus de 300 licenciés et une vingtaine d’équipes qui jouaient à tous les niveaux. Nous sommes arrivés en nationale 2 en 1994 avec le soutien de Nicollin. Quand j’ai arrêté mes responsabilités dans le club, nos équipes fanions évoluaient en nationale 3 en garçons et filles. J’ai pris ensuite des responsabilités au Comité de l’Hérault, au Comité olympique et à la Ligue Languedoc-Roussillon. J’ai géré les finances de la Ligue pendant vingt ans, de 1996 jusqu’en 2016.

Et maintenant vous avez une salle à votre nom, comment l’avez-vous appris ?

C’est quelque chose que je n’aurais jamais imaginé, qui m’a déstabilisé. Quand Mme Sarradin m’a appelé, j’en suis resté abasourdi… Comme si on m’avait donné un coup sur la tête, je n’y croyais pas ! C’est un grand honneur qui me tombe dessus. Je ne sais pas s’il est mérité mais en tout cas c’est quelque chose que je partage avec ma famille et avec tous les gens qui m’ont accompagné dans l’aventure. J’apprécie ce choix au plus haut degré. Qui aurait cru ? Ce qui me fait le plus plaisir c’est que lorsque j’ai arrêté, il y a eu une suite et Castelnau est devenu un club qui est une place forte du basket de la région maintenant.

En attendant l’inauguration officielle (la date du samedi 4 septembre est envisagée), vous avez pu découvrir la salle qui porte votre nom lors d’un entraînement du pôle espoir. Qu’en pensez-vous ?

Jean-Pascal Boisse, le conseiller technique fédéral, m’a téléphoné. Il avait eu l’autorisation de la mairie de s’entraîner et quand il a vu la plaque avec mon nom, il m’a proposé de venir. Quand je suis arrivé, le maire était là ainsi que Mme Sarradin, le directeur de la ligue, le directeur du palais des sports. Quand j’ai pénétré dans cette salle, j’ai été émerveillé par la luminosité, le cadre, l’ambiance, elle est magnifique ! C’est une grande chance pour le club d’avoir un outil comme ça. Alors, bonne chance au basket castelnauvien !

Correspondant Midi Libre : 06 50 25 35 61.

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